Retour sur la projection du documentaire « La Théorie du Boxeur »

Le 24 septembre, une trentaine de personnes se sont rassemblées au Tiers-lieu de l’agriculture urbaine pour la projection du documentaire « La Théorie du Boxeur ». Organisée par le comité d’action et de réflexion pour l’autonomie alimentaire (CARAA), cette activité a clôturé la série de trois projections de documentaires abordant des thématiques liées à l’insécurité alimentaire.

La soirée a débuté avec une visite du jardin et de la serre sur le toit. Malgré la fraîcheur, nous avons profité des derniers rayons de soleil de la journée pour observer les magnifiques fleurs de saison et les nouveaux semis dans la serre.

Le CARAA nous a conviés à table avec une délicieuse soupe de céleri, des croûtons, de l’humus et un gâteau aux bananes accompagné d’une boisson chaude. Toustes se sont régalés dans une ambiance conviviale et détendue, autour d’agréables discussions.

Le CARAA a sélectionné le documentaire « La Théorie du Boxeur » afin de réfléchir aux impacts de la perte de biodiversité et de l’agriculture industrielle sur notre alimentation. Ce film traite des conséquences des changements climatiques sur le monde agricole dans la vallée de la Drôme en France. Le géographe Nathanaël Coste mène une investigation auprès des agriculteur.rice.s qui tentent de s’adapter à la nouvelle réalité de grandes sécheresses de la région. Les approches agricoles traditionnelles doivent être réévaluées en repensant par exemple au stockage de l’eau et à la gestion de sols. Le film aborde des thématiques comme le partage de l’eau, la perte de la biodiversité, la résilience alimentaire et le futur de l’agriculture. Bien que le documentaire se concentre sur le territoire français, les enjeux agricoles liés à la crise climatique sont vécus partout, ici également au Québec.

Après le film, Karine (CARAA), et Lizzie (coordonnatrice de la mobilisation et de l’engagement) ont invité les participant.e.s à réfléchir aux différentes manières de repenser notre agriculture à l’échelle municipale. Serait-ce possible de tendre vers l’autosuffisance alimentaire sur l’île de Montréal en privilégiant les circuits courts d’alimentation? Les réflexions ont été orientées sur l’importance des liens de solidarité entre les citoyen.ne.s, d’un esprit de communauté et de partage, d’espaces d’agriculture communs et du verdissement de la ville.

Le CARAA exprime sa gratitude envers la communauté pour son engagement, qui a renforcé l’esprit de collectivité.